74 - SOURATE DU COUVERT 56 versets Révélée tout entière à La Mecque à la suite de la sourate de l'Enveloppé Pit a £ © %)} © ^ .& t © & © ^ S S^P £ © 5 *s ^ © Bismi-L-Lâhi-r-Rahmâni-r-Rahîm yâ 'ayyuhâ-l-muddatiru (1) qum fa 'andir (2) wa rabbaka fakabbir (3) wa tiyâbaka fatahhir (4) wa-rijza fahjur (5) walâ tanun tastaktiru (6) wa lirabbika fasbir (7) fa 'idâ nuqira fi-n-nâqûri (8) fa dâlika yawma 'idin yawmun 'asîrun (9) 'alâ-l-kâfïrina gayru yasîrin (10). Au nom d'Allah le Miséricordieux le Très Miséricordieux O toi qui te prélasses sous ton manteau, (1) lève-toi et prêche. (2) Exalte le nom de ton Seigneur. (3) Tiens tes vêtements toujours propres. (4) Evite le mal. (S) Ne te vante pas de trop en faire. (6) Sois patient avec ton Maître. (7) Lorsque la trompette sonnera, (8) un jour difficile sera 368 venu, (9) pour les incrédules. Oui, un jour pas facile. (10). Jaber Ben Abdullah rapporte que le Messager de Dieu -qu'Allah le bénisse et le salue- a dit: «Je fis une retraite à Hira'. La retraite terminée, et au moment où je descendais, une voix m'interpella. En regardant à droite et à gauche, je ne vis rien, puis je regardai devant moi et derrière et je ne vis rien. Alors je levai la tête et je vis quelque chose. En rentrant je dis à Khadija: «Qu'on me couvre de mon manteau et qu'on verse sur moi de l'eau froide.» «On s'exécuta. Aussitôt je reçus cette révélation: «O toi qui te prélasses sous ton manteau, lève-toi et prêche. Exalte le nom de ton Seigneur» (Rapporté par Boukhari). Jaber rapporte aussi qu'il a entendu le Messager de Dieu -qu'Allah le bénisse et le salue- parler de l'interruption de la révélation, et dire: «- Tandis que je marchais, j'entendis une voix provenant du ciel. Je levai mon regard au ciel, je vis l'ange qui est venu me trouver dans la grotte de Hira', assis sur une chaise entre ciel et terre. Je fus effrayé et je retournai chez moi en disant: «Enveloppez-moi! Enveloppez-moi» On n'enveloppa. C'est alors que Dieu fit cette révélation: «O toi qui te prélasses sous ton manteau, lève-toi et prêche... jusqu'à Evite le mal». C'est ainsi que la révélation continua sans interruption avec ardeur» (Rapporté par Boukhari et MousUm)
  • ti vA? \fM ifjfa :cJii J* 1 Ji Jl 7*^* ^ Ibn Abbas a raconté: «Al-Walid Ben Al-Moghira convia les Qoraïchites à un repas. Après avoir mangé, il leur demanda: «Que dites-vous de cet homme?» Certains répondirent qu'il est un magicien, d'autres un devin, d'autres un poète. Puisqu'il ne fut ni l'un ni l'autre, ils conclurent enfin que ses propos sont une magie apprise que transmettent les uns aux autres. En lui faisant part de leurs paroles, le Prophète -qu'Allah le bénisse et le salue- éprouva un grand chagrin et se blottit sous ses couvertures. Dieu à ce moment lui révéla: «O toi qui te prélasses sons ton manteau...». Il lui ordonna, entre autres recommandations: «Tiens tes vêtements toujours propres» Ce verset fut le sujet de plusieurs interprétations: D'après Ibn Abbas, il s'agit de purifier son âme et non ses vêtements, et dans une autre version il s'agit d'amender ses œuvres. Selon Qatada: Purifie tes vêtements des péchés». Mouhammed Ibn Sirine a avancé qu'il devait tenir ses vêtements toujours propres en les lavant. Ibn Zaïd a adopté cette dernière opinion et a ajouté: Les idolâtres ne lavaient pas leurs vêtements souvent pour être propres et le Messager de Dieu fut ordonné de le faire. Quant à Sa'id Ben Joubayr, il a dit qu'il s'agit de purifier son cœur et d'avoir une intention pure. «Evite le mal» Ce mal signifie, d'après Ibn Abbas, les idoles, mais Ad-Dahak a avancé qu'il s'agit de délaisser toute désobéissance à Dieu. «Ne te vante pas de trop en faire» ou suivant une autre traduction qui donne le vrai sens du texte arabe et qui est avancée par Ibn Abbas: Ne fais pas une donation en espérant recevoir davantage. Ibn Zaïd lui a donné une autre interprétation et dit: Ne divulgue pas de la prophétie ce que tu divulgues dans le but de recevoir en retour un salaire en ce monde. «Sois patient avec ton Maître» en endurant les méfaits des hommes qui te nuisent et ne recherche que la satisfaction de ton Seigneur . «Lorsque la trompette sonnera, un jour difficile sera venu pour les incrédules. Oui, un jour pas facile». Il est cité dans un hadith que le Messager de Dieu -qu'Allah le bénisse et le salue- a dit: «Comment pourrai-je trouver la tranquillité alors que l'ange chargé de la trompette 390 y a mis sa bouche en inclinant la tête attendant l'ordre d'y souffler?» Ses compagnons lui demandèrent: «Que nous ordonnes-tu de faire ô Messager de Dieu?» Il leur répondit: «Dites: Dieu nous suffit, Il est le meilleur Protecteur, nous nous fions à Lui» (Rapporté par Ahmed et Ibn Abi Hatem). Ce jour sera, certes un jour horrible et difficile pour les impies. On a déjà rapporté auparavant que le juge de Bassorah fit la prière de l'aube avec les hommes parmi lesquels se trouvait Zourara Ben Awfa. Il récita cette sourate et, arrivé à ce verset: «Lorsque la trompette sonnera...» Zourara sanglota et tomba raide mort. © t& ù& © ^ % £ES © £ *î iii x $ V © '4 -à p: '} © ii^ % l^j JS © ^ 3 ? © ? © £ ? © % â$ <§» % © & 8 A « k © S £ 4 ^ ii 3m # © ^ t$ © ^ * j3 * © ^ c Jtf Gj darni wa man halaqtu wahîdan (11) w ja'altu lahû mâlam mamdûdan (12) wa banîna suhûdan (13) wa mahhadtu lahû tamhîdan (14) tumma yatraa'u 'an 'azida (15) kalla' 'innahû kâna li 'a yâtinâ 'anîdan (16) sa'urhiquhû sa'ûdan (17) 'innahû fakkara wa qaddara (18) faqutila kayfa qaddara (19) tumma qutila kayfa qaddara (20) tumma nazara (21) t umma 'abasa wa basara (22) tumma 'adbara wa-s-takbara (23) faqâla 'in hâdâ 'illâ sihruy-yu'taru (24) 'in hâda 'illâ qawlu-l-basari (25) sa 'uslîhi saqara (26) wamâ 'adrâka mâ saqaru (27) la tubqî walâ tadaru (28) Iawwahatun lil-basari (29) 'alayha tis'ata 'asara (30). Laisse-moi m'expliqner avec l'homme. Je l'ai créé, dépourvu de tout. (11) Je l'ai comblé de richesses. (12) Je lui ai donné des fils, témoins de son bonheur. (13) J'ai tout aplani sous ses pas. (14) Et pourtant sou envie ne fait que croître. (15) Cette envie, non, il ne la satisfera pas, lui qui est 391 resté insensible à nos signes. (16) Je lui ferai gravir un sentier peu commode. (17) Ah! il suppute et ourdit des complots. (18) Eh bien! qu'il soit pris à ses propos pièges. (19) Oui, qu'il soit pris à ses propos pièges! (20) Un moment, il porta ses regards sur le Prophète. (21) Puis, il se senfrogna et s'assombrit. (22) TA se détourna et s'enfla de dédain.(23) «Le Coran n'est qu'une magie imitée» dit-il, (24) que de vains propos d'hommes». (25) «Je le vouerai à l'enfer». (26) Mais, qui pourrait te faire concevoir l'enfer?. (27) D consume et dévore tout. (28) Il calcine le corps de l'homme. (29) Dix-neuf anges en gardent les issues. (30). Dieu menace cet homme méchant qui fut comblé des bienfaits de Dieu en ce monde. Il méconnut ces bienfaits et les échangea contre l'incrédulité en mécroyant aux versets et signes de Dieu les traitant de mensonge. Dieu énuméra ces bienfaits: Sa mère l'a mis au monde dépourvu de tout, ni bien ni fils. Dieu lui a donné une large fortune, des fils qui l'entourent sans le quitter ni voyager pour être loin de lui, plutôt ils restent auprès de lui pour en être la joie de ses yeux. Il lui a facilité toute chose en lui aplanissant toute difficulté et lui accordant toute sorte de richesses. «Et pourtant son envie ne fait que croître» en demandant davantage. Non, dit Dieu, il n'aura rien du tout, car il se montrait hostile à Mes signes et les reniait sciemment avec force. «Je lui ferai gravir un sentier peu commode». Ce sentier qui correspond au mot arabe «Lw-jt—»», signifie d'après le Prophète -qu'Allah le bénisse et le salue- comme a rapporté Abou Sa'id, une montagne à l'Enfer dont cet homme sera chargé de l'escalader. Chaque fois qu'il y mettra sa main, celui-ci fondera et reprendra son étant primitif quand il la lèvera». D'autres l'ont interprété comme étant un châtiment continuel où l'homme ne trouvera aucun repos. «Ah! il suppute et ourdit des complots» En d'autre terme: Dieu l'épuisera dans cette montée harassante parce qu'il a pris un temps assez long pour donner son avis au sujet du Coran en le lui demandant, et il cherchait des inventions de chez lui pour le juger et toujours en le mésestimant. Puisse-t-il être tué à cause de ses estimations. Puis il regarda comme pour prendre son temps avant de parier, ensuite il se renfrogna et s'assombrit. Enfin «il se détourna et 392 s'enfla de dédain» en s'éloignant de la vérité pour ne plus se conformer aux enseignements du Coran en disant: «Ce Coran n'est qu'une magie imitée» et Mouhammed ne fait que la répéter après l'avoir apprise des ancêtres. Il affirma qu'il ne renferme que la parole d'un mortel et non celle de Dieu. Cet homme était Al-Walid Ben Al-Moghira de la tribu Makhzoum, un des notables de Qoraïch, comme on a rapporté. Et Ibn Abbas raconte: «Al-Walid Ben Al-Moghira entra chez Abou Bakr pour lui demander son avis au sujet du Coran. Ayant reçu la réponse, Al-Walid sortit pour déclarer aux Qoraïchites: «C'est étonnant ce qu'a dit Ibn Abi Kabcha (Mouhammed). Par Dieu, ce Coran n'est ni de la poésie, ni de la magie, ni des délires d'un possédé. Certes, c'est la parole de Dieu». En l'entendant, certains Qoraïchites se concertèrent et conclurent: «Si Al-Walid se convertissait, tous les Qoraïchites le suivraient» Ayant pris partde ces propos, Abou Jahl Ben Hicham leur dit: «Laissez-moi m'occuper de cet homme». Il se rendit aussitôt chez Al-Walid. Ce dernier lui dit: «N'as-tu pas remarqué que tes concitoyens ont amassé pour toi les biens des aumônes? N'es-tu pas le plus riche en biens et enfants?» Abou Jahl lui répondit: «Ils parlent de toi et que tu es entré chez Ibn Abi Qouhafa (Abou Bakr) pour manger chez lui». Al-Walid s'écira alors: «Ma tribu tient-elle de tels propos? Par Dieu, je ne tiendrai compagnie ni à Ibn Abi Qouhafa, ni à 'Omar ni à Ibn Abi Kabcha. Et ce dernier, ses paroles ne sont qu'une magie apprise» Dieu à cette occasion révéla ces versets à Son Prophète: «Laisse-moi ■n'expliquer avec l'homme... jusqu'à: «Puis il se renfrogna et s'assombrit». Un autre récit qui est pareil au hadith précité fut raconté par Ikrima. As-Souddy, quant à lui, raconte: «Quand les Qoraïchites se sont réunis pour prendre une attitude commune vis-à-vis du Prophète en lui donnant l'épithète qui lui convient avant que les autres Arabes viennent pour faire le pèlerinage et ainsi ils pourront les éloigner du Prophète, certains d'entre deux dirent: «C'est un poète, d'autres répondirent: C'est un devin, d'autres un magicien, enfin d'autres un possédé, comme Dieu en parle dans ce verset: «Vois tout ce à quoi ils le comparent! Ils sont égarés. Ils ne savent plus dans quel sens s'orienter» (Coran XVII, 48]. Ils avancèrent leurs propositions alors que Al-Walid pensait à ce qu'il devrait dire» Il a réfléchi, il a décidé, puis il a 393 regardé, a pris un air sombre puis il s'est renfrogné et dit enfin: «] Coran n'est qu'une magie imitée. Que de vains propos d'hommes». «Je le vouerai à l'enfer» qui le cernera de tous les côtés. Et poi montrer la gravité de Sa menace, Dieu poursuivit: «Mais qui pourrait faire concevoir l'enfer?» et son feu ardent: «Il consume et dévore tout» I chair, les veines, les nerfs et les peaux, puis ces dernières seror substituées par d'autres pour un nouveau supplice. Ainsi les damné ne connaîtront ni une vie ni une mort définitive. «Il calcine le corps d l'homme» en le rendant noir comme une nuit sombre. Les anges surveillants de l'enfer sont au nombre de dix-neuf. On i rapporté que certains juifs demandèrent l'un des compagnons di Messager de Dieu -qu'Allah le bénisse et le salue- au sujet de: gardiens de la Géhenne, il leur répondit: «Dieu et Son Messager son les plus savants». Un homme se rendit alors chez le Prophète qu'Allah le bénisse et le salue- pour lui en faire part. Dieu à cette occasion fit descendre ce verset: «Dix-neuf anges en gardent les issues), et il le divuglua à ses compagnons» (Rapporté par Ibn Abi Hatem). Quant. à la version de Jaber Ben Abduilah elle est la suivante: «Un homme vint dire au Prophète -qu'Allah le bénisse et le salue-: «Mouhamed, tes compagnons ont été vaincus aujourd'hui». En lui demandant comment cela eut lieu, il lui répondit: «Les juifs les ont interrogé: «Votre Prophète vous a-t-il informé du nombre des gardiens de la Géhenne?», ils leur répondirent: «Attendez jusqu'à ce que nous demandons notre Prophète». Le Messager de Dieu s'écria alors: «Des hommes sont-ils vaincus si on leur demande au sujet d'une chose qu'ils ignorent? Qu'on me mande ces hommes-là (les juifs) les ennemis de Dieu. Ils avaient demandé auparavant à leur Prophète (Moïse)- de leur faire voir Dieu clairement». Quand ces juifs furent en sa présence, ils lui dirent: «O Aboul-Qasem, quel est le nombre des gardiens de l'Enfer?» Il leur répondit: «Il est le suivant» disant cela, il ferma ses deux mains deux fois et fit un seul nœud (pour dire que le nombre est dix-neuf) et dit à ses compagnons: «Si jamais on vous interroge sur le sol du Paradis, répondez qu'il ressemble à la farine très fine». Après avoir répondu à leur questoin, il demanda aux juifs: «De quoi est formé le sol du Paradis?» Les uns regardèrent les autres 394 et répondirent: «A une croûte de pain ô Aboul-Qasem». Il répliqua: «Or le pain n'est fait que de la farine fine» (Rapporté par Ahmed, Al-Bazzar et Tirmidzi). \0 u& %k $ ï& Cjkf 4\ p ç& te; e; tjj $ t hï s$ c^îî i«l k$ JZQ ^ ^ i à S £ 4 # & #G 3$ * **u *S £ 2 &4 ^ 397 kullu nafsim bimâ kasabat rahînatun (38) 'illâ 'ashâbu-l-yamîni (39) fl jannâtin yatasâ'aiûna (40) 'ani-l-mujrimîna (41) mâ salakakum fî saqarin (42) qâlû lam naku mina-l-musallîna (43) walam naku nut'imu-l-miskîna (44) wa kunnâ nahudu ma'a-l-hà*'idîna (45) wa kunnâ nukkaddibu biyawmi-d-dîni (46) hattâ 'atâna-l-yaqînu (47) famâ tanfa'uhum Safâttu- S-5âfî'îna (48) famâlahum 'ani-t-tadkirati mu'ridma (49) ka'annahum humurum-mustanfaratun (50) farrat min qaswaratin (51) bal yurîdu kuliu-mri'im minhum ay-yu'tâ suhufara munaSSaratan (52) kallâ bal lâ yahâfûna-l-'âhirata (53) kallâ" 'innahu tad kiratun (54) faman slf 'a d akarahu (55) wamâ yadkurûna 'illâ 'ay-yasa"a-L-Lâhu huwa 'ahlu-t- taqwa wa 'ahlu-1-magfirah (56). Chaque âme est le gage de ses œuuvres. (38) Seuls seront saufs les hommes de la droite (39) en liesse dans des jardins, ils s'interrogeront (40) au sujet des coupables: (41) Pourquoi êtes-vous en enfer? (42) Ils répondront: «Parce que nous n'avons pas prié. (43) Nous n'avons pas recouru le pauvre. (44) Nous avons pactisé avec les méchants. (45) Nous avons nié le jour de la résurrection, (46) jusqu'au moment où nous nous sommes trouvés devant l'évidence». (47) Aucune intercession ne leur servira. (48) Pourquoi se dérobent-ils à nos avertissements? (49) semblables à des ânes effarouchés (50) fuyant un lion. (51) Bien plus, chacun d'eux souhaite recevoir des révélations particulières. (52) Il faut vraiment que ces gens-là ne craignent pas la vie future! (53) Qu'ils prennent garde! Ce Coran est un avertissement. (54) Et qui veut être averti, l'est. (55) Et ne seront avertis 398 que ceux qu'Allah voudra bien. C'est lui qui dispense la piété et l'esprit de pardon. (56). Tout homme est tenu pour responsable de ce qu'il a accompli comme œuvres dans le bas monde, seront exceptés les gens de la droite qui, étant dans les appartements au Paradis, s'interrogent entre eux au sujet des coupables qui seront dans l'abîme de l'Enfer: «- Pourquoi êtes-vous en enfer?» Et les autres de répondre: «Parce que nous n'avons pas prié. Nous n'avons pas secouru le pauvre» C'est à dire: nous n'avons pas prié le Seigneur, et nous n'avons fait aucun acte de charité aux pauvres. «Nous avons pactisé avec les méchants» Nous discutions vainement avec les amateurs de disputes qui pataugeaient dans l'erreur. Nous parlions des choses dont nous n'avions aucune connaissance. «Nous avons nié le jour de la résurrection jusqu'au moment où nous nous sommes trouvés devant l'évidence». Cette évidence qui signifie la mort. «Aucune intercession ne leur servira» car quiconque se trouvera dans de telle situation, la médiation des intercesseurs leur sera inutile, car de telle intercession ne profitera que celui qui en sera digne. Quant à ceux qui ont renié Dieu et sont mourus en incrédules, ils seront voués à la Géhenne pour l'éternité. «Pourquoi se dérobent-ils à nos avertissements? et s'en détournent du Rappel et de ce à quoi tu les appelles. «Semblables à des ânes effarouchés fuyant un lion». En se détournant de ce Rappel, ils ressemblent à des ânes qui courent devant un lion voulant les attaquer. «Bien plus chacun d'eux souhaite recevoir des révélations particulières» Tout comme le Prophète -qu'Allah le bénisse et le salue- qui en reçoit du ciel. Dieu a dit ailleurs: «Lorsqu'un signe leur apparaît, ils disent: «Nous ne croirons qu'autant qu'il nous viendra un signe semblable à celui que reçoivent les Prophètes» [Coran VI, 124]. Ces gens- là ne redoutent nullement la vie future à cause de leur incrédulité et leur reniement de sa survenue. «Qu'ils prennent garde! Ce Coran est un avertissement. Et qui veut être averti, l'est» Cependant les hommes ne s'en souviendront qu'autant que Dieu l'aura voulu, car tout dépend de Sa volonté. «C'est Lui qui dispense la pitié et l'esprit de pardon». Il est le seul digne à être redouté et le seul qui pardonne à quiconque revient vers Lui repentant. 399